Publié par : librepropos | mars 3, 2024

Faits de société

La liberté de conscience : Droit fondamental

Par Armand ADOTEVI

Pour ce mois de mars 2024, je fais court, et emprunte les voies de la brièveté rédactionnelle et d’un à-peu-près contournement sémantique, derrière la politesse du style, derrière des formules convenues et derrière la grâce efficace en mots couverts …

Chacun appréciera le contenu en sobriété, ci-après développé :

La liberté d’opinion, la liberté d’expression, et plus particulièrement la [liberté de conscience] est un droit fondamental accordé à tous les [Êtres humains], d’avoir les valeurs, les principes, les opinions, etc., qu’ils veulent. 

Ces fondements façonnent et guident l’existence de tous les [Êtres humains] du monde entier, sur tous les continents. 

Cependant, la [liberté de conscience] est plus ou moins reconnue, concédée, respectée, par les dispositions constitutionnelles de différents pays à travers le monde, ainsi que par les décisions concordantes rendues par les juridictions sur une même question de droit, et par la « jurisprudence » y afférente, à l’aune de son rôle normatif de source très importante dans l’ensemble du droit . 

Pour autant, tous les pays du monde entier ne respectent pas la liberté fondamentale que constitue la  [liberté de conscience], qu’aucune tyrannie au monde ne saurait Ad nutum (Sur hochement de tête) valablement prétendre vouloir révoquer, et ce, … jusqu’au seuil de la tombe. 

Chacune des libertés ci-avant énumérées, prise lato sensu (au sens large), pourrait avoir sens et être résumée par un extrait de la plus célèbre pièce de Beaumarchais intitulée [Le Mariage de Figaro] ; en le contenu duquel, je prends la liberté de supprimer un mot (point) et d’en insérer un autre (que), constitutif d’un léger ajout modificateur du contenu primitif : Je cite « Sans la liberté de blâmer, il n’est point que d’éloges flatteurs, il n’y a que les petits hommes qui redoutent …»

Les fourvoiements qui rongent la [liberté de conscience] jusqu’au seuil de la tombe ne sont-ils pas dépourvus d’humanité ?

Enfin, comment ne pas dire : mille bravos à celles et ceux, braves citoyennes et citoyens, qui exerçant à bon droit, leur [liberté de conscience] se sont par milliers, publiquement réunis, et ce, à visage découvert, pour d’une part, dire haut et fort, des mots enfouis ; et d’autre part, pour rendre un hommage mérité à la mémoire d’un défunt … 

Comprenne qui pourra …

Armand ADOTEVI

Par Armand ADOTEVI

Tous les ans, à la mi-janvier, d’illustres « têtes d’affiche » du monde des affaires, de la finance, de la politique (Chefs d’États), de hauts responsables de l’Union Européenne, de hauts responsables des Nations unies, accourus du quasi monde entier, se rassemblent pour un « exercice oratoire pourvu ou dépourvu d’intérêt » organisé par une structure dénommée -World Economic Forum- [Forum économique mondial] porté par une -Fondation à but non lucratif- de droit Suisse. Laquelle Fondation ne saurait, en réalité, être regardée autrement que d’une [organisation de lobbying et de réseautage mondial]

L’objet social de cette -Fondation à but non lucratif-, serait de réunir les représentants du secteur public, du secteur privé, ainsi que des décisionnaires politiques pour (sic) je cite : « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » fin de citation.

Qu’ainsi, depuis la tenue du premier -Forum économique mondial- de Davos en 1971, sur le papier, « réfléchir à des solutions aux problèmes du monde » demeure la généreuse ambition portée par le -Forum économique mondial- de Davos, et correspond à son énoncé de mission : « Committed to improving the state of the world » (Engagé à améliorer l’état du monde

Estimable ambition ! Mais en vérité, qu’en est-il réellement ?

Sachant que le coût du ticket d’entrée pour avoir accès à ce haut lieu de [réseautage mondial] vaut plusieurs centaines de milliers d’€uros : six-cent-mille (600.000 €uros) pour les dirigeants des plus grandes entreprises multinationales et plusieurs dizaines de milliers d’€uros : trente mille (30.000 €uros, voire plus …) pour les entreprises participantes, de taille intermédiaire, la route d’accès au -Forum économique mondial- de Davos est conditionnée au déboursement préalable de paquets de dollars $US.  

Il s’ensuit que le -Forum économique mondial- de Davos fait l’objet de vives critiques, en ce qu’il est perçu comme étant un lieu de « concours d’éloquence creux » réservé aux 1% de milliardaires à l’échelle mondiale.

Cependant, au cours la semaine durant laquelle se tient le -Forum économique mondial- de Davos, des entreprises aux activités diverses, ont la possibilité de louer des espaces (coûteux) à Davos, afin d’y installer leurs stands tendant à promouvoir leur pays, à promouvoir leur terroir ; à promouvoir des concepts d’affaires, à accueillir des visiteurs, à organiser des réunions, et/ou pour attirer des investisseurs.

Dès lors, au-delà de la « prétentieuse tambouille » que le [gratin mondial] vient servir à Davos, à l’instar du l’excentrique nouveau Président de la République d’Argentine qui s’époumona au cours de son intervention (janvier 2024) en les termes ci-après reproduits (sic) je cite : « les pays occidentaux sont en danger à cause du socialisme », la présence d’aucuns, constitue en soi, un signe distinctif de ce qui ne saurait être qualifié autrement de piètre [spectacle mondain annuel]

De mon point de vue, le dessein intentionnel mis en exergue par les concepteurs du -Forum économique mondial- de Davos, à savoir : « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » paraît, à plusieurs égards, charlatanesque !

Comment se peut-il que l’on puisse prétendre à grand renfort de communication médiatique mondiale, que l’on réunit [le gratin mondial très fortuné] pour (sic) « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » et paradoxalement, être à l’origine des plus grands problèmes du monde ?  

J’illustre mon propos au moyen de l’exemple qui suit : N’est-il pas cynique, d’inscrire à [l’ordre du jour] du -Forum économique mondial- de Davos, le thème suivant : [les fortes émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique] ; puis, dans le même temps et dans le même espace, faire le déplacement vers la Suisse en jet privé ? 

À la faveur d’informations tirées de la presse sérieuse, je lis que plus de « … mille (1.000) jets privés transitent et/ou atterrissent en Suisse pendant la durée du -Forum économique mondial- de Davos » 

Quid de [l’empreinte carbone sur l’environnement] abondamment émis en une seule semaine, par ceux-là-même qui ont l’inouïe prétention d’être « Committed to improving the state of the world » (Engagé(s) à améliorer l’état du monde) ?

N’y a-t-il pas en l’espèce, matière à soulever les incohérences de fond, d’un Forum qui depuis plusieurs décennies prétend s’atteler à « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » ?

Je concède que le -Forum économique mondial- de Davos est à nul doute un haut lieu de réseautage mondial, réservés aux super-riches, aux dirigeants des grandes entreprises multinationales, aux dirigeants politiques de premier plan, ainsi qu’à d’aucuns. Je concède également que le -Forum économique mondial- de Davos est incontestablement un plateau mondial d’échanges informels sans égal. Pour autant, son poids en matière d’influence politique est égal à zéro. 

En vérité, les dirigeants politiques de premier plan dont la présence effective à une session du -Forum économique mondial- de Davos est annoncée à grand renfort de communication médiatique, servent habilement, à attraire [les participants payants très fortunés] 

Subséquemment, le -Forum économique mondial- de Davos n’est-il pas plutôt un rentable business pour une -Fondation à but … »non lucratif- » ?

Sous toutes réserves (…), à la marge, et a minima, quelque « gloire » dont le -Forum économique mondial- de Davos pourrait … à bas mots … s’honorer : 

1988, -Protocole d’Entente & d’Accord- ayant pour titre [Déclaration de Davos], signé lors du Forum économique mondial qui se tint cette année-là. Il a permis à la Turquie et à la Grèce de renoncer à mettre en mouvement un conflit armé entre ces deux États. (Sachant qu’il n’aura sans doute pas échappé aux dirigeants des grandes multinationales, participants au -Forum économique mondial- de Davos, que la Turquie est devenue une Puissance géopolitique régionale et un acteur majeur dans les transactions commerciales internationales avec une significative présence en de très nombreux pays en développement …)

1992, feu Nelson Mandela et feu Frederik de Klerk, firent leur première apparition physique commune au -Forum économique mondial- de Davos, ce qui en toute vraisemblance, ouvrit une voie démonstrative vers la fin de l’apartheid en République d’Afrique-du-Sud. (Sachant qu’il n’aura sans doute pas échappé aux dirigeants des grandes multinationales, participants au -Forum économique mondial- de Davos, que le sous-sol de la République d’Afrique-du-Sud dispose d’importantes réserves en minéraux et en métaux rares, et que l’Afrique du Sud est une cible potentielle pour de futurs gros contrats commerciaux)

2000, -l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation- fut lancée sur les fonts baptismaux à Davos et améliora l’accès aux vaccins pour quelques millions de personnes à travers le monde. (Sachant qu’il n’aura sans doute pas échappé aux dirigeants des mastodontes de l’industrie pharmaceutique et des laboratoires pharmaceutiques, participants au -Forum économique mondial- de Davos, que la mise sur le marché mondial d’un tel vaccin s’avèrera extrêmement profitable en milliards de dollars $US)

« Réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » ? Eh bien ! Il se trouve que depuis trois (3) ou quatre (4) ans, de nombreux milliardaires américains, australiens et français ont publiquement, médiatiquement, et de leur propre chef, exprimé le souhait d’être (sic) « surtaxés » en matière [d’impôt sur les très grandes fortunes] À cet égard, ils lancèrent un -Appel public- en ce sens, qui fut relayé par la presse internationale ; y adossant une -Lettre ouverte- adressée aux organisateurs du -Forum économique mondial- de Davos. 

Quelle attention fut accordée par les organisateurs du -Forum économique mondial- de Davos, relativement au contenu de ladite -Lettre ouverte- nominativement signée par plus de deux-cents (200) milliardaires ? Aucune !  

Sachant qu’aux termes de leur -Lettre ouverte- ils déclarèrent (sic) je cite « Taxez-nous, davantage, nous les plus grosses fortunes, pour le bien commun. En tant que milliardaires, nous savons que le système fiscal actuel n’est pas équitable … » ; poursuivant leur -Lettre ouverte- comme suit (sic) « Alors que le monde a traversé d’immenses souffrances ces deux dernières années, la plupart d’entre nous peuvent dire que leur richesse a augmenté pendant la pandémie de la Covid-19, mais honnêtement, peu d’entre nous, voire aucun, peuvent affirmer qu’ils payent leur juste part d’impôts» 

Le contenu de ladite -Lettre ouverte- nominativement signée et émanant de plus de deux-cents (200) milliardaires, eut-il quelque écho, quel qu’il fût, au -Forum économique mondial- de Davos, lors de sa session de janvier 2024 ? Non. Aucun. 

N’y-a-t-il pas matière à s’émouvoir de ce que s’agissant d’un sujet pourvu de sens, il ne fut même pas inscrit à [l’ordre du jour] des travaux (janvier 2024) du -Forum économique mondial- de Davos, et ne fut d’aucun débat dans l’exercice de mise en balance, du critère de l’existence sur ce sujet, d’un débat d’intérêt général ou d’un intérêt public ?

Devrais-je à nouveau me répéter ? Depuis plus de cinquante (50) ans, les concepteurs du -Forum économique mondial- de Davos soutiennent avec constance, d’une part, s’être assignés pour mission de (sic) « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux » ; et d’autre part, être« Committed to improving the state of the world » (Engagé(s) à améliorer l’état du monde) 

Enfin, comme le dit le proverbe : « Il n’y a pas de fruit qui n’ait été âpre avant d’être mûr » ; dès lors, l’estimable ambition que s’est assignée le -Forum économique mondial- de Davos, tendant à « réfléchir à des solutions aux problèmes mondiaux », viendra possiblement à maturation, au terme des cinquante (50) prochaines années, c’est-à-dire en l’an 2074.

Armand ADOTEVI 

Publié par : librepropos | décembre 3, 2023

Faits de société :

Toute vie humaine et toute mort d'[Être humain] ont égale valeur. 

De la mort à la vie – faire le deuil

Par Armand ADOTEVI

Chaque vie humaine et chaque mort d’un [Être humain] sans distinction de religion, d’appartenance raciale ou de couleur de peau ont pleine et égale valeur !

Lorsque la mort d’un [Être humain] qui vous est cher, vous accable, l’expression couramment utilisée en la circonstance est : « faire un travail de deuil » ; « faire son deuil » 

Ces deux expressions nous rappellent qu’il est nécessaire d’intégrer en notre for-intérieur les ravages émotionnels que la mort provoque ; puis de [les] affronter pour pouvoir se reconstruire.

Toutefois, lorsque du fait d’une attaque armée foudroyante vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’elle fut réduite à des restes humains difficilement identifiables ; lorsque du fait d’une attaque armée vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle de votre fille, de votre sœur, de votre mère, ou d’une amie parce qu’elle aurait subi un viol collectif et que ses parties intimes furent soumises à d’indescriptibles violences, puis qu’elle fut assassinée ; lorsque du fait de bombardements vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, ni vous incliner ni vous recueillir devant sa dépouille mortelle, parce qu’elle fut désarticulée, déchiquetée ; lorsque vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’il fut pris en otage, puis assassiné ; lorsque vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous cher, parce qu’il est enfoui sous des gravats d’un immeuble démoli par des canonnades ; lorsque vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’il est introuvable sous les décombres provoqués par des tirs d’obus ; lorsque vous ne pouvez à d’éventuelles fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’il a été kidnappé, et est porté disparu ; lorsque vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’elle fut emportée par les vagues de la mer et engloutie au fin fond d’un Océan ; lorsque vous ne pouvez à des fins funéraires avoir un accès physique aisé à la dépouille mortelle d’un [Être humain] qui vous est cher, parce qu’il fut pulvérisé par l’explosion de l’avion dans lequel il voyageait, etc., etc.  En ces circonstances pénibles, les deux expressions « faire un travail de deuil », « faire son deuil » ne sonnent-elles pas parfois comme des injonctions impossibles à admettre par celles et ceux qui viennent de perdre dans des conditions insoutenables l’un des leurs, un [Être humain] qui leur est cher ?  

En l’état, lorsque vous êtes ébranlé, bousculé, bouleversé, reclus au fond de vous-même, comment « faire un travail de deuil » comme quelque chose qui se déciderait en un clin d’œil et que l’on ordonnerait au chagrin dont vous êtes saisi ?

Ces deux expressions « faire un travail de deuil » ; « faire son deuil » ne reflètent-elles pas peu ou prou l’inclination de nos sociétés à oublier au plus vite la mort, parce qu’elle nous dérange, parce qu’elle est difficile à admettre ?

Chaque [Être humain], quel qu’il soit, vivant sur la planète Terre (le seul objet céleste connu pour abriter la vie humaine), vit l’irrémédiable séparation causée par la mort d’un [Être humain] qui lui est cher, à son rythme, et l’intègre en son temps. 

Sur le chemin du deuil, n’importe-t-il pas d’abord d’être reconnu dans sa peine ? 

La mort de tout [Être humain] qui nous est cher, installe en nous quelque chose d’inqualifiable. Plus ébranlant, lorsque ce sont des vies arrachées à des bébés, à des enfants en bas âges, le deuil laissera [quiconque] subit ces situations extrêmement pénibles, comme mutilé d’une part de lui-même. 

Qu’ainsi, en les cas d’espèce, non-exhaustivement énumérés ci-avant, le désir des personnes éplorées quelques qu’elles fussent, d’être reconnues dans leur souffrance est légitime. Chacune des personnes éplorées en ces circonstances refusera que sa vie reprenne comme avant, comme si rien ne s’était passé.

Un chemin de deuil, c’est (sauf exception rare …) un passage difficile ; c’est un chemin fait de retours en arrière, de longues stations sans plus avancer ; c’est un chemin qui néanmoins permet d’être en vie avec cette béance en soi, qui nous appelle à la vie. 

Enfin, le chemin de deuil, c’est aussi et surtout un processus intime, personnel. 

Chaque vie humaine et chaque mort d’un [Être humain] sans distinction de religion, d’appartenance raciale ou de couleur de peau, ont pleine et égale valeur. 

Armand ADOTEVI

Publié par : librepropos | novembre 5, 2023

La grâce !

Par Armand ADOTEVI

La gratuité de l’Amour de Dieu pour tous les [Êtres humains] sans distinction de race, de religion et de couleur de peau n’est-elle pas évidente sous la seule qualification de [la grâce] ?

L’interrogation qui précède, pourrait me semble-t-il être érigée en pivot central d’un vaste mouvement de réappropriation par tous les [Êtres humains], de tout le champ des vertus, et ce, en toutes matières (éthique, savoir-vivre, bonnes manières, convenances sociales, élégance d’esprit, etc.)

En ce 21ème siècle, comment tous les [Êtres humains] pourraient-ils appréhender le sens et la portée de [la grâce] ?

Bénéficions-nous d’office de la [grâce] au sein de la cellule familiale, à l’école, au collège, au lycée, à l’université, dans le lien social, dans notre environnement professionnel ?

Et lorsque l’on en est membre, bénéficions-nous d’office de la [grâce] au sein d’éminentes [associations supposées philosophiques et philanthropiques], lesdites associations étant également dénommées [espaces de sociabilité sélectifs] et pratiquent des rites initiatiques … L’on n’en devient membre que par cooptation (…)

Par ailleurs, le bénéfice de [la grâce] se mesure-t-il au bonheur conjugal, à la carrière professionnelle, au niveau de vie, au statut social ?

[La grâce] s’évapore-t-elle lorsque nous sommes confrontés aux échecs ; aux accidents de vie; aux difficultés relationnelles ; à la maladie ; au deuil ; aux « amis » masqués, intéressés et superflus ; et à nos amours humaines qui peuvent s’atténuer, prendre fin, voire s’inverser en haine ?

Si la grâce de Dieu est par définition « gratuite » envers tous les [Êtres humains], sans distinction de race, de religion et de couleur de peau, elle a néanmoins un coût … « après coup » en ce que lorsque nous [Êtres humains], recevons cet amour prodigieux et à quelques égards … non mérité (…), celui-ci ne nous conduit-il pas à notre tour, à aimer [notre prochain] quel qu’il soit ? 

Croire en cette faculté serait me semble-t-il se laisser agréablement ceindre par la dynamique de la [grâce seule]

Or, d’aucuns (en grand nombre …), des hypocrites endimanchés, des profiteurs zélés, des imposteurs « grand cru » ! Issus de toutes les couches sociales sans aucune exception, se laissent contaminer par la haine, par le racisme banalisé et normalisé en « idéologie politique » avec un lessivage subliminal régulier dans quelques médias grand public ; d’aucuns (en grand nombre …) se laissent contaminer par l’immoralité, par l’indignité, par la jalousie, par le mensonge, par la manipulation, par les mauvaises mœurs, par la déloyauté, par le déshonneur, par la malveillance, par la trahison, par la médisance, par l’abus de confiance, ainsi que par tous autres vices, turpitudes, indignités et bassesses, campant sans états d’âme des postures tantôt nuisibles, tantôt corrompues, tantôt anxiogènes, tantôt consternantes.

En ce 21ème siècle, comment va le monde ? En ce 21ème siècle comment va l’humanité ? 

Chacun appréciera.

De mon point de vue, je fais le constat désespérant d’une humanité qui semble devoir, éternellement, se soustraire à un minimum de comportements convenables, à défaut de comportements vertueux (…) 

Armand ADOTEVI

Publié par : librepropos | octobre 1, 2023

Faits de société

Proposition de lecture

Afin de rafraîchir la mémoire des consorts démagogues, populistes et hystériques, en opportunité, je propose aux lectrices et lecteurs assidus, de mon blog, ainsi qu’à celles et ceux lectrices et lecteurs occasionnels, le contenu de l’article de presse ci-dessous reproduit.

Tandis que par les temps qui courent, à l’initiative de démagogues (bon teint …) de l’extrême-droite et de leurs affidés francs-tireurs et/ou masqués, abondamment omniprésents dans tout l’espace médiatique, attisant les basses pulsions et les frustrations humaines, et incitant à la haine et au racisme devenus ordinaires et qui sévissent de manière insidieuse dans le quotidien des minorités, en France, il est bon de ne jamais perdre de vue et de toujours, encore et toujours se remémorer que pendant plus de deux (2) siècles entiers, les villes de Nantes, Saint-Malo, Lorient, La Rochelle, le Havre et de Bordeaux connurent un extraordinaire essor économique, un prodigieux dynamisme économique et s’enrichirent considérablement grâce à l’exclusive « activité commerciale » liée à la vente d’[êtres humains Noirs] !

Seule la ville de Bordeaux, sous mandature de son ancien Maire Monsieur Alain JUPPÉ (qui ne saurait être suspect d’initiatives toxiques ou de wokisme …) assuma ce passé abject et entrepris de mettre à disposition de toutes et tous, des outils mémoriels liés à ce trafic d’[êtres humains Noirs]

Ainsi, la ville de Bordeaux déploya un actif abord mémoriel avec pour objectif de mieux faire connaître d’une part, l’histoire de la ville ; et d’autre part, son engagement pour la commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite négrière.

Je rappelle que des fortunes privées colossales, immenses, exclusivement bâties sur l’ignoble « commerce » d’[êtres humains Noirs] (l’esclavage), constitutif de [crime contre l’humanité] (loi n° 2001-434, du 21 mai 2001), témoignent du lucre tiré de l’infâmant et monstrueux négoce …

Des traces de ce « commerce » subsistent à ce jour, dans l’odonymie de la ville de Bordeaux, sa statuaire et ses œuvres picturales. 

Si personne ne nie la prospère activité négrière du port de Bordeaux, ni le caractère de [crime contre l’humanité] de ce trafic d’[êtres humains Noirs] commercialisés, en revanche, au cours des années 1990, des polémiques sont apparues relativement à une supposée réticence des élites politiques, économiques, et intellectuelles bordelaises à reconnaître et à mettre en lumière ce passé ignoble. 

L’ouverture à Bordeaux en 2009, de salles dédiées à l’esclavage, au Musée d’Aquitaine fut un événement fort qui initia une dynamique d’apaisement des tensions.

Afin que nul n’en ignore …

À toutes et à tous, bonne lecture.

Armand ADOTEVI

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Esclavage : les gros profits de la traite

Par Nathalie Funès (L’OBS)

En deux siècles et demi, plus de trois mille (3 000) expéditions négrières sont parties de France pour déporter 1,4 million d’africains. Le « commerce triangulaire » a fait la fortune de grands ports du pays et de milliers d’armateurs et de planteurs. 

« Le Bienfaisant », « l’Aimable », « la Vertu », « la Justice », « l’Égalité », « la Fraternité », « le Père de famille », « les Bons Frères », « le Bon Citoyen » … Ce sont les noms aux consonances fraternelles des navires, corvettes et frégates qui, pendant deux (2) siècles et demi, sont partis, voiles au vent, lourds et ventrus, pour affronter le gros temps de l’Atlantique. 

Ils quittaient les ports de La Rochelle, Bordeaux, Saint-Malo, Lorient, Le Havre, Nantes, chargés de textiles, d’armes, d’alcool, de plomb, de fer – leur monnaie d’échange contre « l’or noir » −, s’arrêtaient dans les comptoirs des côtes africaines, entre le Sénégal et l’équateur, s’approvisionnaient en esclaves, traversaient l’Océan, déposaient leur cargaison humaine dans les îles françaises puis revenaient, au bout d’un an, d’un an et demi, avec du café, du cacao, du sucre, le « pétrole » de l’époque.

De 350 à 450 esclaves transportés en moyenne par navire, entassés dans l’entrepont clos et obscur, les hommes à l’avant, les femmes et les enfants à l’arrière, nus, enferrés par deux. 

Entre 10 et 20 % n’atteignaient jamais l’autre rive, morts de dysenterie, de variole, de rougeole, de soif, de faim, de mauvais traitements, de tentatives de rébellion. « J’étais persuadé que j’étais dans un monde de mauvais esprits qui allaient me tuer », racontera dans son autobiographie, en 1789, Olaudah Equiano, enlevé par des chasseurs d’esclaves … et vendu à des négriers britanniques …

Source : L’OBS. 18/07/2020

Par Nathalie Funès

Publié le 18 juillet 2020 à 14h00

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